„La conscience ne peut jamais s’objectiver en conscience-de-malade ou conscience-d’infirme, et, même si le vieillard se plaint de sa vieillesse ou l’infirme de son infirmité, ils ne peuvent le faire que quand ils se comparent à d’autres ou quand ils se voient par les yeux des autres, c’est-à-dire quand ils prennent d’eux-mêmes une vue statistique et objective, et ces plaintes ne sont jamais tout à fait de bonne foi : revenu au cœur de sa conscience, chacun se sent au delà de ses qualifications et du coup s’y résigne.“ (p. 496) #Merleau-Ponty #conscience
Merleau-Ponty, Maurice, Phénoménologie de la perception. Paris: Gallimard 1945.